Cet article je viens de le recuperer sur le site ami velo mis en ligne par Jean Louis ROUZEAU venant de la Dordogne mais le problème est le même partout, Amis coureurs, organisateurs il faut reconnaitre que le cyclisme vit des temps difficile.
Voilà un résumé de la situation actuelle du vélo dans nos villages.....
Article écrit par Mr Péccabin sur son blog "La Dordogne cycliste",et c'est quelqu'un qui sait de quoi il parle!!
Je ne fais pas de plagia mais simplement je vous incite a aller sur ce site:il est tout absolument génial!!....
http://la-dordogne-cycliste.allmyblog.com/
""Si on jette un regard dans le rétro et sur celui de notre Dordogne, il y a seulement une dizaine d’années, les courses de clocher comme les courses des fêtes de village se comptaient par centaines (pour mémoire 311 en 1982, 172 en 1997, 70 à 80 maintenant).
- Actuellement, les pouvoirs publics font tout pour mettre les bâtons dans les roues de nos dirigeants. L’utilisation de la voie publique est devenue un gros problème pour lequel chacune des parties prenantes prend des mesures drastiques en termes de sécurité et de secours. Des moyens de secours qui sont sans doute nécessaires, mais qui coûtent de plus en plus cher pour les organisateurs.
- Pour avoir le droit de faire une belle épreuve, on nous demande aujourd’hui un médecin, une ambulance, un poste de secours avec des secouristes diplômés et appartenant à une association agrémentée par la Sécurité Civile.
- Ce n’est pas du tout évident de réunir un tel dispositif dans les délais définis, sans parler du coût exorbitant de tels moyens avec une somme qui peut grimper jusqu’à 1000 €uros. Et quand on sait qu’avec de tels moyens nous n’avons même pas le droit d’évacuer un blessé, on se demande à quoi cela peut-il servir, puisqu’une évacuation sanitaire ne peut se faire que par les pompiers.
- Notre chemin de croix ne s’arrête pas pour autant aux moyens de secours mais aussi avec ceux de la sécurité qui réclame un grand nombre de bénévoles qui doivent se battre contre l’indiscipline des conducteurs. Et je passe sous silence les moyens matériels de ces personnels pour une vacation qui peut durer de deux à cinq heures, selon les cas.
- Les ennuis des organisateurs ne s’arrêtent pas là. Ils se poursuivent avec le site de votre épreuve. Si celui-là se situe sur un lieu classé Natura 2000, alors là vous êtes proche à tout abandonner. Un imprimé de neuf pages est à compléter avec des questions à vous donner le tournis, touchant l’environnement, la faune et la flore du lieu.
- Vient ensuite le problème des assurances avec une multitude de polices et de garanties, pour lesquelles vous ne savez plus que choisir face à la multitude de renvois, d’alinéas et de conditions spécifiques pour coureurs, voitures et autres…
- Voilà à quel stade les bénévoles de la petite reine sont aujourd’hui confrontés. Il reste encore quelques anciens de la vieille école pour conserver le cap, mais plus pour longtemps… Tout simplement du fait que lorsque vous avez obtenu le précieux sésame pour organiser, ce sont les coureurs qui ne viennent plus… Le cyclisme est un sport cher et exigeant. Il en a été ainsi de tous temps. Mais aujourd’hui, la génération montante n’a plus le virus comme nos anciens, j’irais même jusqu’à dire la vocation…
- Oui tout cela se perd et le cyclisme avec, puisque nos dirigeants on le voit, restent sans réaction et subissent tous ces tracas administratifs ! Le temps des derniers mohicans n’est pas encore révolu, mais au rythme de toutes ces vicissitudes, il risque bien vite d’arriver… Cette petite publication n’a pas lieu d’être jugé comme une contestation. A mon âge, j’en ai plus vu qu’il ne me reste à voir, mais pour les futures générations, la situation est vraiment plus qu’alarmante, tout comme pour les amoureux du cyclisme de nos régions...""
Dordogne Cycliste le 12/07/2014.
"THB".